Inauguré en 1936, le bâtiment de l’annexe de la mairie du 14^e arrondissement est emblématique du mouvement art déco, tant par son architecture que par la pluralité d’ornements (bas-reliefs, sculpture, verrerie) qu’il abrite, et fut à ce titre inscrit au registre des Monuments historiques

12 rue Pierre Castagnou

Réhabilité aujourd’hui en Ateliers-musée, cet espace fut le lieu de travail de la sculptrice Chana Orloff de 1926 jusqu’à sa mort en 1968. L’espace, conservé dans son ambiance d’origine, est situé dans une rue chargée en histoire, puisque la Villa Seurat fut un point de rencontre et de résidence pour de nombreux artistes au cours de la première moitié du XXe siècle, qui, en réponse à la montée des loyers parisiens et à l’initiative de l’architecte André Lurçat, décidèrent de se regrouper dans cette discrète impasse, en témoignent les nombreux bâtiments classés monuments historiques que l’on y trouve.

7 bis Villa Seurat

Ce lieu, dédié à l’enseignement de la théologie, est un témoin de l’histoire mouvementée du protestantisme en France. Tout au long du XIXe siècle fut formulée la volonté de voir s’ouvrir une faculté dédiée aux protestants à Paris, ce qui ne fut le cas qu’en 1877 où, suite à l’annexion par la Prusse de l’Alsace-Moselle, la faculté de Strasbourg fut rapatriée au sein de la capitale. Avec la loi de 1905, l’institut passe sous contrôle de l’Église ; le fronton de l’institut témoigne aujourd’hui encore de la période où l’institut était rattaché à l’université de Paris. S’y trouve également une bibliothèque constituée des legs du philosophe Paul Ricœur.

83 boulevard Arago

Projet imaginé au sortir de la Première Guerre mondiale, la cité universitaire fut pensée par ses initiateurs dans une volonté profondément pacifiste et internationaliste, au même moment ou était lancée l’idée de la société des nation, ancêtre de l’ONU. La première pierre fut posée en 1923 et le lieu n’a cessé d’évoluer depuis. Nombre de maisons dédiées à des pays ou régions des quatre coins du monde s’y côtoient, donnant à voir une profonde richesse architecturale, autant par sa diversité d’inspiration géographique, chaque maison rappelant la contrée à laquelle est liée, qu’historique, retraçant l’histoire de l’architecture du XXe siècle.

17 Boulevard Jourdan

Le site de l’église fut d’abord une école avant que n’y soit construite une chapelle, remplacée en 1911 par l’édifice actuel. Œuvre de l’architecte Pierre Sardou, l’église notre Dame du Rosaire, de style romano-byzantin, fut parmi les premières érigées après la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905.

194 rue Raymond Losserand

55 boulevard de Port-Royal

La Maison du Fontainier, bâtiment vieux de 400 ans, est un « regard » établi sur l’aqueduc Médicis, c’est-à-dire une porte d’entrée vers l’intérieur de celui-ci, qui permettait l’inspection des arrivées d’eau. Classé monument historique depuis 1994, il est également témoin du fonctionnement d’Ancien Régime, l’arrivée d’eau y étant, au sein de la Maison du Fontainier, scindée en trois bassins irriguant le roi via le palais du Luxembourg d’une part, le clergé d’une autre, et enfin la ville.

42 avenue de l’Observatoire

Construit vers 1930 cet édifice constituait un accès vers le réservoir de Montsouris. Porte d’entrée des eaux du Loing vers Paris, il s’y trouve aujourd’hui un espace dédié à la sensibilisation autour de la question de l’eau.

41 boulevard Jourdan

Inscrite aux monuments historiques depuis 2016, cette église, érigée en 1902, est remarquable pour l’association qu’elle fait du style roman et du métal utilisé pour la structure de l’édifice.

59 rue Vercingétorix

Situé à l’origine avenue des Champs-Élysées, l’hôtel de Massa fut transféré en 1929, en raison de son classement aux monuments historiques, vers sa localisation actuelle. Initialement érigé entre 1777 et 1779, ce bâtiment de style classique comptait alors parmi les nombreuses folies parisiennes. Il abrite aujourd’hui le siège de la Société Des Gens de Lettres.

38 rue du Faubourg Saint-Jacques

Le bien-connu Centre hospitalier Sainte-Anne, dédié à la psychiatrie et aux neurosciences, fut fondé dès 1651 bien que les édifices actuels datent quant à eux de 1867. Riche d’histoire et témoin des évolutions de la psychiatrie, le site accueille également depuis 2016 le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne, premier musée hospitalier de France.

1 rue Cabanis